Nouvelle-Zélande, ce pays qui me veut du mal.

Vous n’êtes pas sans savoir qu’ici c’est l’été, et que de temps en temps il fait beau. Mon problème c’est  que je pense que le soleil m’en veut. Alors je l’admets ma peau pâle blanche et mes tâches de rousseurs qui ne sont pas sans rappeler une peau de rousse… ne m’aident pas franchement à survivre ici. Dans ce pays où il suffit de DEUX minutes pour brûler.
Je m’en suis aperçue très vite, dès la première semaine. Une sortie à la plage avec les enfants ? Pas de problème, très consciencieuse avec les enfants, je met trente minutes à étaler la crème solaire SPF70, 4 heures de protection et je ne sais pas par quel hasard j’ai pensé qu’un peu de crème solaire sur le visage les épaules et le buste suffirai pour moi. Et le truc SUPER traître du soleil, c’est que tu ne vois pas que tu brûles. Tu le découvre le soir en sortant de ta douche qui par on ne sait quel miracle à réanimé toutes les cellules colorés de ton corps.

J'ai donc découvert l'effet glace vanille/fraise

J’ai ensuite fait une seconde découverte. La crème en spray, si tu l’étales mal tu as vite l’air ridicule.

ça c'est l'effet Dalmatien.

Dans un même esprit il faut veiller à ne jamais oublier certaines parties de son corps.

Là, j'ai arrêté d'essayer de donner un nom.

Et pour finir, même quand il pleut et qu’il n’y a pas un gramme de soleil puisqu’il est caché sous les nuages, si tu vas faire du surf, met toi plein de crème quand même. Je me demandais pourquoi tout les moniteurs que je voyais ressemblaient à des bonhommes de neige avec leur crème mal étalée. J’ai vite compris.

Comme vous le voyez, je suis en pleine expérimentation artistique. J’envisage de faire une série de photos sur les motifs et les différences chromatiques que je peux réussir à créer sur ma peau.

Alors j’en ris, j’en ris. Parce que je ne ressemble plus à grand-chose sous tout ce rouge. Mais je n'en ris pas trop quand même. Parce que le cancer de la peau est celui qui tue le plus ici. Par la même occasion j’ai découvert cette vidéo grâce à Camille (plus connue sous le nom de Mademoiselle Cerise et de sa jolie voix), qui est une campagne canadienne et non néo-zélandaise (en même temps si vous vous souvenez bien des publicités télévisés qu’on a ici, ce n’est pas dur d’imaginer pourquoi je n’en partage pas). Et elle m’a marquée, alors je vous laisse la découvrir.