Un noël au soleil

Le temps étant incertain avant Noël j’avais vraiment peur de ne pas avoir le Noël au soleil que j'attendais tant. Et puis en fait j’ai pris des coups de soleils alors on peut en conclure que c’était relativement ensoleillé. (Je suis rarement ravie de ressembler à une glace vanille-fraise mais ici je continue à m'en émerveiller). Bon. Par contre je n’ai pas eu l’impression que c’était Noël. Mais alors pas du tout.

Peut-être parce que le 24 décembre j’ai emmené les enfants aux « hot pools ».

Les piscines d'eau chaudes sont très fréquentes en NZ et sont aussi abordables que des piscines normales. Généralement elles sont en plein air ce qui rend les choses d'autant plus magique. Et de temps en temps vous pouvez avoir des amis qui en ont dans leur jardin. ( Il y a une phrase que je ne pensais jamais entendre à 23h un soir de janvier c'est "J'arrive pas à rentrer dans la piscine, elle est trop chaude". Et bien si, c'est possible.) 

Peut-être aussi parce qu’en rentrant on a mangé des cerises. Peut-être qu'enfin, c’était parce que ma famille ne fêtait pas le réveillon du 24. Et qu’à l’heure où chacun se réfugie chez soit parce qu’il fait froid, nuit et que les lumières de Noël sont allumées en ville, ici il fait jour, chaud et les enfants sont encore en train de courir pied nus dans le jardin.

Et parce qu’ensuite les enfants ont été se coucher à 8h (au lieu de 7h c’est presque Noël quand même). Sans veiller dans l'espoir d’apercevoir le Père Noël. Bon attention ne pas réveillonner ne veut pas dire rester à ne rien faire. La suite du programme a consisté à emballer les cadeaux qui restaient...

Et à construire la cuisine miniature que Lily va recevoir le lendemain. Et c’est là qu’on arrive au problème.
La cuisine est dans le coffre de la voiture. Elle est là parce que les autres cadeaux y étaient également. Mais (et ne me demandez pas pourquoi, je n'ai toujours pas compris), les parents ont placés les cadeaux sous le sapin quelques heures plus tôt (oui devant les enfants) (qui croient au père Noël) ( et qui n’ont pas du tout été perturbés par la scène). Pour cela ils ont du prendre les cadeaux dans le coffre avant de le refermer... En laissant les clés à l’intérieur. C’est comme ça qu’Helen s’est aperçue à 21h le 24 décembre qu’elle ne pouvait pas ouvrir le coffre de la voiture qui ne s’ouvre qu’avec les clés tandis que le reste de ladite voiture était verrouillée. A savoir qu’Helen n’a pas de double de clé puisque ce n’est pas sa voiture mais celle de ses parents partis faire le tour de la Nouvelle-Zélande pour 3 mois.

Heureusement pour elle, les parents en questions ont loué leur maison à un charmant couple de chinois qui ont dû être légèrement surpris par le coup de fil demandant si on pouvait venir chercher chez eux dans le tiroir de la cuisine un double des clés de la voiture.
1h plus tard, les clés en mains on a enfin pu sortir la cuisine du coffre et commencer à la monter. A deux. Avec un seul tournevis. Et puis à trois parce qu’à deux c’était visiblement pas suffisant… toujours avec un seul tournevis.

En essayant de comprendre le plan.

Je me suis donc fait une promesse à moi-même. Je n’achèterai pas de cuisine à mes enfants.

Et pour le lendemain on est partie dans la famille de mon père d’accueil à 1h30 de Tauranga.
Et alors, quand on s’aventure à l’intérieur des terres, les paysages ressemblent à ceux d’un livre pour enfant.

Mais en vrai.

Et le repas de Noël dans le désordre c’était du vin, de la salade composé, du gros jambon, du soleil, des fruits de saisons (cerises, fraises, fruit de la passion), des cupcakes, une balade au parc, du vin, des gens qui parlent anglais, des enfants qui font une bataille d’eau, du vin, des cadeaux et des Christmas cracker.

En bref un Noël en famille comme beaucoup d’entre vous ont dû le vivre, mais avec 12h d’avance et du soleil !